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La console

Introduction à la Console

Une console qu'est ce que c'est ? C'est un écran noir, qui est en attente d'une instruction, d'une commande shell.

Notion de console

Pour effectuer des actions en mode console, il faut entrer (exécuter) des commandes. Pour le commun des mortels, les consoles (car il peut en avoir plusieurs) sont émulées (ou simulées) par des Terminaux (une console dans une petite fenêtre) afin d'être accessibles en mode graphique.

Cliquez ici : terminal pour une présentation des terminaux graphiques .

Pour résumer, une commande est pour une console, ce qu'un clic est pour une fenêtre

Différence entre terminal et console

En réalité, un terminal n'est qu'une émulation d'une console.

Il y a sur Ubuntu 6 consoles disponibles (tty1, tty2 …), elles sont accessible via Ctrl+Alt+Fx où x est le numéro de la console à laquelle vous voulez vous rattacher.

À partir de "F7" il ne s'agit plus de consoles à proprement parler, mais de sessions Xorg, c'est à dire de Linux en mode graphique. S'il y a plusieurs utilisateurs connectés, il y a plusieurs sessions Xorg auxquelles vous pouvez accéder via Ctrl+Alt+F9, etc. (à noter que Ctrl+Alt+F8 est en général une console spéciale où s'affichent des informations sur le démarrage de l'ordinateur).

Ceci n'est qu'une convention, vous pouvez désactiver/activer des consoles sur d'autres touches Fonction (F*), ce n'est que la configuration par défaut.

Il est, en général, préférable d'utiliser le terminal pour lancer des lignes de commandes, mais les consoles peuvent se révéler indispensables si, par exemple, l'interface graphique plante.

L'intérêt du mode console (ou du terminal)

Rapidité
Même si Ubuntu est clairement orienté interface graphique , il peut être intéressant d'utiliser malgré tout des applications console et comprendre celles qui se lancent dans un terminal. En effet, certaines applications sont beaucoup plus rapides à exécuter en lignes de commande, comme l'installation d'applications (apt-get), etc.

Que vous utilisiez Windows, MacOS ou une distribution GNU/Linux en mode graphique, vous devez être certainement habitués aux interfaces graphiques classiques qui consistent à cliquer sur telle ou telle partie d'une fenêtre, ce qui aura pour but d'effectuer une action. Prenons un exemple simple : vous souhaitez copier le fichier "mon_fichier" d'un répertoire à un autre.

En mode graphique, vous devez :

  • Naviguer jusqu'au dossier où se trouve le fichier
  • Cliquer sur le fichier en question
  • Cliquer Édition → Copier
  • Vous rendre dans le dossier où vous souhaitez copier le fichier
  • Cliquer sur Édition→ Coller

Ou alternativement, glisser déposer le fichier d'un dossier ouvert à un autre en maintenant les touches ctrl, maj ou alt en fonction de si vous voulez le copier, déplacer ou créer un raccourci.

Et bien en console, vous pouvez (simplement!) taper ceci :

cp <mon_fichier_à_copier> <destination>

Par exemple, pour copier le fichier ubuntu.pdf qui est dans un dossier1, dans un dossier2, il suffit de taper dans un terminal:

cp ~/Bureau/dossier1/ubuntu.pdf  ~/Bureau/dossier2

Il a ainsi exécuté une ligne de commande qui sera interprétée en vue d'effectuer une ou plusieurs opérations.

Pour le déplacer dans un autre dossier, il faut connaitre son chemin :

cp ubuntu.pdf dossier_1/dossier_2/ubuntu.pdf.

À noter que les consoles/terminaux ne sont pas limités à GNU/Linux : en effet, Windows possède un terminal qui émule MS-DOS. Pour y accéder, appuyez sur <toucheWindows>+R, puis tapez cmd puis entrée.

Une fenêtre noire s'ouvre, et vous pouvez également copier un fichier :

copy windows.pdf windows2.pdf

Cependant, aussi bien au niveau fonctionnalités que souplesse, la console sous Windows est bien pauvre (impossibilité de redimensionner la fenêtre, peu d'outils en ligne de commande, ergonomiquement inutilisable…). C'est pour cela qu'elle n'est que très peu utilisée. Microsoft a alors décidé de développer une vraie console (PowerShell) pour l'intégrer dans Windows Vista, mais à la suite de différents problèmes, il n'a finalement pas été intégré avant Windows 7.

Exhaustivité

Malheureusement si un bug survient dans un programme, le mode graphique, par souci de simplicité, n'affiche aucune information pour trouver le problème. Dans ce cas, lancer un programme en mode console permet de récupérer ces informations. Sans oublier que si vous constatez des problèmes dans votre système , les commandes s'avèrent indispensables. De plus il existe beaucoup plus de commandes que d'interfaces.
Pour diagnostiquer un problème voir la page diagnostic ou diagnostic_outil.

Convivialité

Si vous demandez de l'aide dans un forum, il est beaucoup plus facile de vous répondre :

Pour avoir les noms des fichiers de configuration, lance un terminal et tape la commande :

ls -ad ~/.*

Et vous n'aurez plus qu'à faire un copier-coller du forum vers un terminal, plutôt que :

Lance nautilus dans ton répertoire personnel avec "Raccourcis" "Dossiers de …" et ensuite menu "Affichage" "Fichiers cachés"…

Bien entendu ce n'est qu'un simple exemple, il existe des cas bien plus complexes où l'utilisation d'un terminal vaut mieux que des heures d'explications !

Commandes et paramètres

Nous allons maintenant vous expliquer ce que signifie cette ligne barbare qui, au premier coup d'œil, semble pleine de choses qui ne veulent rien dire.

Intéressons nous d'abord à la nomenclature de la commande :

cp <mon_fichier_a_copier> < nouvelle destination du fichier dans mon_dossier/nom_fichier_copié>

traduction :

<La commande qui a pour nom cp> <en entrée : mon_fichier_a_copier> <en sortie : nouvelle destination du fichier dans mon_dossier/nom_fichier_copié>

cp est une commande qui correspond, pour les non anglophones, à l'abréviation de copy file (copier le fichier).

Une commande admet généralement des paramètres, c'est-à-dire des informations complémentaires lui permettant d'effectuer telle ou telle opération. Dans notre exemple, la commande cp nécessite deux paramètres : le fichier source, et le fichier cible. Pour résumer, la commande s'utilise de la façon suivante :

$ cp <fichier_source> <fichier_cible>
Notations : les éléments désignés entre les caractères "<" et ">" doivent être adaptés pour votre usage. Pour ce qui est du signe « $ », voir les notes.

Ainsi, la commande copiera le fichier source (premier paramètre) vers le fichier cible (deuxième paramètre).

Ce principe s'applique à la plupart des commandes.

Cependant une commande ne nécessite pas forcément de paramètres (la commande ls par exemple, qui affiche le contenu d'un dossier).

Aide sur une commande

Lorsque vous ne connaissez pas une commande ou que vous n'êtes pas sûr de la syntaxe à utiliser (la signification des paramètres), deux solutions s'offrent à vous :

  • Entrer le nom de la commande, suivie du paramètre –help ou -h, comme ceci :
$ commande --help
$ commande -h
  • La commande man ( ça marche à tous les coups )
$ man commande

Notez que man est elle-même une commande, et permet d'afficher la documentation de la commande indiquée en paramètre. L'avantage de cette méthode est que le texte affiché est souvent plus complet, et la plupart du temps dans la langue du système (c'est-à-dire en français si votre système supporte cette langue).

Ceci vous indiquera comment utiliser la commande, avec les paramètres requis et/ou optionnels.

Les options d'aides des commandes

Premiers exemples

cd

Définition :
cd est LA commande basique que tout utilisateur doit connaître. Comme indiqué dans le premier chapitre de cette page, cette commande sert à naviguer d'un dossier à un autre.

Syntaxe :

$ cd REPERTOIRE

Ne génère pas d'affichage, sauf en cas d'erreur.

Exemple :

$ cd /home/utilisateur/

ls

Définition :
ls permet d'afficher la liste des fichiers et dossiers présents dans le dossier indiqué en paramètre.

Syntaxe :

$ ls RÉPERTOIRE

Le paramètre RÉPERTOIRE n'est pas obligatoire si vous souhaitez afficher la liste du dossier en cours.

Exemple :

$ ls # Affiche la liste des fichiers du répertoire en cours
$ ls ~ # Affiche les fichiers du dossier personnel, ~ réprésentant "/home/utilisateur-en-cours"
$ ls -l # Affiche la liste détaillée des fichiers du répertoire en cours
$ ls -A # Affiche les fichiers cachés et non-cachés dans le répertoire en cours

Applications

Raccourcis clavier en mode console

Il existe des raccourcis clavier spécifiques à la console, et permettant de nombreuses actions intéressantes (source : Tux-planet) :

Vous pouvez lancer des programmes en tapant leur nom, bien utile quand il y a une erreur car celle ci sera indiquée dans la console. La console d'Ubuntu, comme sur la plupart des systèmes Unix, propose le complètement ou complétion automatique, c'est-à-dire qu'avec la touche TAB, vous pouvez compléter ce que vous tapez, très utile pour naviguer dans l'arborescence ou pour éviter les fautes typographiques !

Parfois la complétion automatique est désactivée par défaut pour le compte administrateur. Pour l'activer éditez le fichier /etc/bash.bashrc et décommentez (retirez le croisillion devant) les lignes 32 à 34 pour obtenir:
# enable programmable completion features (you don't need to enable
# this, if it's already enabled in /etc/bash.bashrc and /etc/profile
# sources /etc/bash.bashrc).
if [ -f /etc/bash_completion ] && ! shopt -oq posix; then
  . /etc/bash_completion
fi

Déplacement

  • Ctrl + a : aller au début de la ligne
  • Ctrl + e : aller à la fin de la ligne
  • Alt + b : se déplacer mot par mot dans la ligne de commande en arrière (b pour backward)
  • Alt + f : se déplacer mot par mot dans la ligne de commande en avant (f pour forward)
  • Ctrl + xx : positionner le curseur au début du mot ou à la fin

Couper / Coller

  • Ctrl + k : couper la chaîne du curseur jusqu'à la fin de la ligne
  • Ctrl + u : couper la chaîne du curseur jusqu'au début de la ligne
  • Ctrl + w : couper le mot avant le curseur
  • Ctrl + y : coller une chaîne

Modification

  • Ctrl + t : inverser la position des deux caractères avant le curseur (pratique quand on tape par exemple, sl au lieu de ls)
  • Alt + shift + t : inverser la position des deux mots avant le curseur
  • Alt + shift + c : mettre une lettre en majuscule
  • Alt + shift + l : mettre un mot en minuscule (l pour lowercase)
  • Alt + shift + u : mettre un mot en majuscule (u pour uppercase)
  • Alt + shift + . : réécrire le paramètre de la dernière commande

Divers

  • Ctrl + l : effacer le contenu de l'écran
  • Ctrl + _ : annuler la dernière modification
  • Ctrl + c : arrêter la commande en cours
  • Ctrl + z : interrompt temporairement un processus, qui peut être relancé avec la commande fg (au premier plan) ou bg (en arrière-plan)
  • Ctrl + d : quitter le shell en cours
  • Ctrl + r : permet de rechercher une commande dans l'historique de la console

Optimiser la console (auto-complétion)

La touche Tab permet de compléter le nom des commandes. Elle permet aussi de compléter le chemin vers un fichier mais cela n'est pas toujours très pertinent. Par exemple, il serait préférable que l'argument après apt-get soit complété en fonction des paquets disponibles, et non des fichiers dans le répertoire courant. Cette fonction est présente dans Ubuntu.
Si elle n'est pas ou plus activée, il suffit d'éditer le fichier /etc/bash.bashrc avec les droits d'administration et de décommenter (enlever les #) les lignes concernant l'auto-complétion, qui sont:

# if [ -f /etc/bash_completion ] && ! shopt -oq posix; then
#    . /etc/bash_completion
# fi

Les alias

La ligne de commande est très efficace, mais taper au clavier prend du temps : vous pouvez raccourcir vos commandes grâce aux alias. Il suffit d'ajouter dans votre fichier ~/.bashrc, juste après some more ls aliases, une ligne du type :

alias monalias='macommandetreslongue'

Lorsque vous taperez monalias dans votre terminal, la commande réellement exécutée sera macommandetreslongue.

À titre d'exemple, voici des alias pratiques :

Exemple

Voici deux exemples concernant l'usage de apt :

    alias acs='apt-cache search'
    alias agu='sudo apt-get update'
    alias agg='sudo apt-get upgrade'
    alias agd='sudo apt-get dist-upgrade'
    alias agi='sudo apt-get install'
    alias agr='sudo apt-get remove'
alias search='apt-cache search'
alias show='apt-cache show'
alias install='sudo apt-get install'
alias remove='sudo apt-get remove'
alias update='sudo apt-get update'
alias upgrade='sudo apt-get upgrade -uy'

A l'usage ça donne :

update && upgrade

et on n'en parle plus ;-)

Notes

Maintenant, lançons-nous dans la fabuleuse histoire de la ligne de commande…

Le signe « $ »

Toutes les commandes de cette page seront précédées du signe $ (dollar), pour deux raisons fondamentales :

  • La plupart des commandes affichent du texte lors de leur exécution, reprenons l'exemple de la commande ls qui vous affichera le contenu d'un dossier. C'est pourquoi il faut différencier ce que vous devez entrer, et ce que vous ne devez pas entrer. Exemple :
Autre formulation : (il faut récupérer le meilleur des deux). Un objectif du signe $ est de distinguer la commande en elle-même du résultat que l'on obtient en sortie, c'est-à-dire après son exécution. → Dans le cas de la commande ls, la sortie (donc non précédée du signe "$") est la liste des fichiers (au sens large) du répertoire courant.
$ ls

ati-driver-installer-8.20.8-x86_64.run
Desktop
fglrx-installer_8.20.8-1_amd64.changes
Images
libdri.a.gz
ls.txt
rt2570-cvs-2006010913
rt2570-cvs-daily.tar.gz
  • Lors de vos péripéties dans le monde de Linux, vous serez sûrement amené à lire d'autres documentations que celle-ci. Or les commandes inscrites dans ces dernières pourront se révéler beaucoup plus fastidieuses qu'un simple ls, et vous aurez tendance à recopier bêtement (sauf votre respect) le contenu de cette commande. Or ce n'est pas comme cela que vous apprendrez à être autonome dans le monde de Linux. Ainsi, le caractère $ vous obligera à réécrire la commande en tentant de comprendre sa signification. Celui-ci est aussi utilisé pour spécifier explicitement que ce qui suit est une commande à lancer dans le terminal, même si sur ce wiki la mise en forme le montre explicitement.
Autre formulation : Un deuxième avantage découle de la présence du signe "$" : celle-ci empêche un copier/coller pur et simple d'une série de commandes consécutives (ce que vous rencontrerez probablement en parcourant ce wiki). En effet, l'objectif de ce wiki n'est pas seulement de vous apporter des solutions mais aussi de vous permettre de les comprendre et ainsi d'accroître votre connaissance, donc votre maîtrise, dans les systèmes GNU/linux. C'est pourquoi les rédacteurs de ce wiki font l'effort de vous donner les explications des commandes à exécuter. Notez bien que, sans cette volonté d'expliquer, ce wiki ne serait pas ce qu'il est aujourd'hui : vous ne trouveriez sans doute pas autant de solutions, les contributeurs ayant aussi leurs vies à côté. A la place vous utiliseriez des "scripts" (à définir) préconfigurés qui vous rapprocheraient d'un certain manque de possibilités que l'on constate dans le monde capitaliste où les industriels tentent de brider les logiciels pour lesquels l'utilisateur ne paye pas de licence. (Mais ceci est un autre débat, d'ailleurs le projet DADVSI l'alimente beaucoup de nos jours !).

Notion de Shell

L'interpréteur de commandes est l'interface entre l'utilisateur et le système d'exploitation, d'où son nom anglais « shell », qui signifie « coquille ».

Le shell est ainsi chargé de faire l'intermédiaire entre le système d'exploitation et l'utilisateur grâce aux lignes de commandes saisies par ce dernier. Son rôle consiste à lire la ligne de commande, interpréter sa signification, exécuter la commande, puis retourner le résultat sur les sorties.

Source : Commentcamarche.net

Utilisation de la souris dans une console

Si vous désirez pouvoir utiliser la souris dans les consoles, vous pouvez utiliser le programme gpm. La souris est alors utilisable pour le traditionnel copier-coller par sélection ou dans certains programmes comme nano ou lynx.

Pages concernant la console

Liens

  • console.txt
  • Dernière modification: Le 28/04/2018, 11:22
  • (modification externe)